Passage
2024 Ondulées, un soir de danse où les corps s’emmêlent, le vent dans les tissus.
Ni l’une ni l‘autre, un ensemble fluide de frontières poreuses, elles se déplacent en suivant le courant d’air qui caresse les peaux et gonfle les ailes.
Dans ce paysage les règnes se mêlent et les hybrides naissent vibrants.
La lumière y est inconnu et les êtres qu’elle éclaire aussi.
Pourtant ils sont tous portés, poussés, entrainés ou retenus par ce vent premier, ce souffle dont les formes matérialisent la présence.
Du dedans au dehors il constitue, du dehors au dedans il façonne.
Elles évoquent sa présence dans une cinématique poétique où minéral, végétal, animal et humain se mêlent et s’harmonisent effaçant toutes frontières dans une évidente unité.




